Divorce sans juge, une tendance qui a la cote chez les Français

Depuis le 1er janvier 2017, le divorce à l’amiable a vu le jour en France. Il s’agit d’une procédure qui ne nécessite plus le passage devant le juge du droit de la famille. Le consentement mutuel à la dissolution du mariage est enregistré chez un notaire. Nombreux sont les couples qui sont satisfaits de cette révolution en termes de divorce. Ils ont juste besoin d’un avocat pour être le médiateur pendant toute la procédure. Quelques informations à ce sujet.

 

Un divorce à l’amiable

Les époux qui souhaitent mettre un terme à leur mariage trouvent le divorce sans juge rassurant. Une tendance qui attire de plus en plus de clients. Pour cela, il suffit de convenir mutuellement des termes de la convention. Le couple va chez leur notaire et entame la procédure. La durée est moins longue que l’ancienne procédure de divorce à l’amiable. Les va et viens devant le juge et les rencontres avec les avocats n’ont plus lieu d’être. De ce fait, le couple gagne du temps et attend seulement la prononciation du divorce. En deux mois, la dissolution du mariage peut se faire contre trois à six mois pour l’ancienne.

 

Une procédure moins pénible

Le divorce reste une épreuve difficile pour les époux. Qu’ils passent devant le juge ou chez un notaire, la situation est toujours pénible. Toutefois, la plupart de ceux qui ont opté par la procédure de divorce sans juge ont trouvé la démarche moins oppressante. C’est surtout le fait d’être jugé qui suscite l’incompréhension. De plus, c’est le notaire de la famille qui va s’occuper de toutes les démarches. Une tête familière qui adoucit l’atmosphère. Le notaire a la charge d’enregistrer la convention qui contient les conditions du divorce. Le consentement mutuel lors de la dissolution d’un mariage est bien accueilli par 84.2 % des couples. Ils n’ont plus besoin que d’un avocat pour garantir le respect des accords convenus.

 

Prévoir un bon budget

Dans la pratique, le divorce sans juge coûte plus cher. Même si dans la théorie, un avocat suffit aux deux parties. Les expériences montrent que chaque époux préfère être assisté par son propre avocat. Pour connaître les droits et les conditions du divorce, beaucoup préfèrent la présence d’un homme de loi à leur côté. Outre les frais de notaire, les honoraires des avocats sont des charges supplémentaires que chaque époux doit faire face. Ainsi, pour trouver l’équilibre dans les accords, il faut payer plus. L’absence d’un juge implique, en effet, qu’il y ait un représentant officiel pour l’intérêt de chaque partie. Le divorce par consentement mutuel est très prisé par les Français. À ce jour, les statistiques montrent qu’un mariage sur deux finit par un divorce.