En cas de divorce, la principale problématique est souvent la garde des enfants. Bien des parents se déchirent pour obtenir l’exclusivité des droits parentaux. Certains vont même jusqu’à kidnapper leur petit pour ce faire. Mais s’il existait des solutions pour éviter les conflits, voire même pour ne pas aller devant le juge ?
Une autorité parentale 50/50
De plus en plus de parents optent pour cette alternative. C’est le meilleur moyen pour éviter d’impliquer les enfants dans les conflits parentaux. Par cette option, père et mère ont une garde à moitié de l’enfant. Il reste l’organisation de la chose.
Une semaine sur deux : c’est généralement la technique la plus usitée. Ainsi, on fait plaisir chaque parent et on ne dépayse pas trop l’enfant. Mais tout dépend aussi de la disponibilité des parents et de leur proximité. L’autorité parentale à 50/50 ne fonctionne que si les deux parents ont une maison et des installations propices pour accueillir et assurer la sécurité de l’enfant. Une visite des autorités dans chaque foyer permettra de vérifier le respect de cette norme.
La différence entre droit de garde et droit de visite
Attention, vous devez toutefois faire la différence entre le droit de garde et le droit de visite. La première permet d’exécuter une autorité parentale pleine et entière. Alors que le droit de visite ne s’applique que pour quelques heures par semaine. En fonction de la situation, et dans le but d’assurer le bien-être supérieur de l’enfant, le droit de visite peut s’exercer sous un contrôle des autorités ou des membres de la famille. Il existe également des centres spécialisés qui contrôlent les visites notamment si le parent en question est toxicomane ou a connu des périodes de dépendances.
Mais que ce soit le droit de garde ou le droit de visite, il est possible de s’arranger entre adultes en évitant les longs procès et les magistrats. Il suffit de négocier par avocat interposé.
Un emploi du temps militaire pour que tout le monde soit content
Pour le partage d’un droit de garde, il faut un emploi du temps quasi militaire. La coparentalité n’est pas simple à gérer. Les vacances et les fêtes doivent être divisées en part égale. Ce ne sont pas les enfants qui s’en plaindront. Ils auront à chaque fois deux fêtes d’anniversaire, deux fêtes de Noël, etc. En outre, les deux parents doivent garder contact et une certaine proximité. Les décisions continueront à se prendre à deux. C’est notamment le cas pour ce qui est de l’école, de la santé et des dépenses concernant l’enfant. En effet, le droit de garde n’annule pas l’obligation de verser une pension alimentaire.