Taux de divorce au Canada

Aujourd’hui, le mariage perd de plus en plus sa place dans la société moderne. En effet, le taux de mariage diminue considérablement, alors que celui du divorce ne cesse d’augmenter. Ce phénomène touche d’ailleurs tous les coins du monde comme l’Europe, les États-Unis ou le Canada. En ce qui concerne ce dernier, le taux de divorce est le moins élevé parmi les pays industrialisés. Néanmoins, cela reste un chiffre important.

Statistique du divorce au Canada

Le taux du divorce au Canada s’est largement augmenté depuis une décennie. En effet, en 2017, on a constaté plus de 68 000 cas de divorce contre 350 000 mariages. Ce chiffre équivaut à 19,54 % en pourcentage. De par cette constatation, le taux de divorce en Canada est moins élevé par rapport aux pays arabes et européens. Toutefois, il fait face à une hausse incessante.

Concernant la période du divorce, il intervient surtout après 10 à 15 ans de mariage. Néanmoins, ce chiffre peut varier d’une région à une autre. Dans la région de Terre-Neuve à Québec, la durée médiane de mariage s’élève à 13 ans. Quant aux Territoires du Nord-Ouest, elle est la plus faible, c’est-à-dire 8 ans seulement.

S’agissant des demandeurs de divorce, les femmes seraient plus nombreuses à demander le divorce. De même, elles interviennent à un âge moins avancé par rapport aux hommes. Cette tendance est notamment due par la faveur octroyée aux femmes, après le divorce. En effet, en cas de caractère fautif de l’homme, la femme victime a droit à la garde des enfants ainsi qu’à des pensions alimentaires considérables. Toutefois, certaines situations peuvent également entraîner le retrait de la garde chez la femme.

Les causes du divorce au Canada

Selon la loi canadienne, trois motifs peuvent et sont les seuls à entraîner le divorce.
En premier lieu, le divorce ne serait accepté que s’il y a séparation de foyer depuis un an. Toutefois, cela ne s’explique pas par une simple séparation de corps. En effet, pour intenter un divorce, il faut une intention pour ne plus exercer une vie commune. De même, il ne faut pas vivre sous le même toit. Toutefois, un conjoint lésé peut toujours demander le divorce, même si le couple vit dans une même maison. Néanmoins, il faut prouver le caractère intentionnel de la séparation entre les époux. Il incombe au juge d’apprécier l’affaire.

En second lieu, l’adultère est également une cause de divorce. Selon la loi canadienne, l’adultère équivaut à une relation sexuelle extraconjugale. En d’autres termes, il faut l’accomplissement d’un acte sexuel avec une personne, autre que son époux. Une simple rencontre en cachette ne justifie donc pas un adultère. L’époux victime peut utiliser le motif d’adultère pour demander le divorce, sauf en cas de pardon.

En dernier lieu, le divorce canadien est admis en cas de comportement violent, que ce soit au niveau physique ou morale.